Un bon sommeil malgré le manque de lumière en hiver (Partie 1)
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Un bon sommeil malgré le manque de lumière en hiver (Partie 1)

L’importance d’un sommeil réparateur Partie 1

Comment optimiser la qualité de notre sommeil et donc mieux dormir en Partie 2


Beaucoup de personne rencontrent des difficultés d’adaptation avec ce décalage horaire. Ces difficultés se manifestent par un manque d’attention, de mémoire et davantage de stress au quotidien, plus d’émotivité, un encrassement et une acidification du corps qui, normalement se nettoie et prépare son nettoyage la nuit, une baisse du système immunitaire, une mauvaise cicatrisation, ou encore une baisse de la libido !

Certaines personnes sont particulièrement sensibles au manque de lumière. Le changement d’heure accentue ce manque, d’où l’apparition d’une dépression saisonnière chez certains.

Elle s’explique par une mauvaise recharge de la mélatonine. Il s’agit d’une hormone sécrétée par l’hypothalamus.


L’importance d’un sommeil réparateur

Le sommeil économise notre énergie et régénère nos cellules. Nos muscles se reposent. Ils reçoivent plus d’oxygène durant le sommeil profond.

Il permet à nos tissus de se régénérer grâce à l’hormone de croissance qui agit sur notre métabolisme.

Il renforce nos défenses immunitaires ; l’organisme crée plus de globules blancs et d’anticorps grâce à des hormones sentinelles, les cytokines.

En dormant moins nous produisons moins d’anticorps et de globules blancs.

Il régule de l’appétit ; le manque de sommeil agit sur deux hormones, la leptine et la ghreline ( un peptide d'origine gastrique qui stimule la sécrétion de l'hormone de croissance et augmente l'adiposité), ce qui a pour effet d’augmenter la sensation de faim. Leur taux peut varier de 15% en une nuit.

Des personnes dont le sommeil a été perturbé durant 5 nuits, ont vu leur insuline chuter de 30% et leur taux de sucre sanguin monter au même niveau qu’une personne diabétique.

Moins de sommeil : plus d'appétit et moins de satiété.

Des études ont démontré un lien entre un manque de sommeil à court terme et une tendance à manger de plus grosses portions avec une préférence marquée pour les aliments riches en calories et en glucides ainsi qu'une tendance claire à choisir des aliments moins bons pour la santé.


Sommeil et cancer


Le manque de sommeil associé à l’excès de lumière jouerait un rôle dans l’apparition du cancer du sein selon une étude de 2012.

Des recherches antérieures ont démontré que la privation de sommeil a le même effet sur le système immunitaire que le stress physique ou maladie. Tout simplement, si vous ne dormez pas assez, votre santé, votre bien-être, votre survie même, dépendent grandement de la qualité de votre sommeil.

Maintenant, les chercheurs de l'Université du Rochester Medical Center (URMC) Center for Translational Neuromedicine croient avoir fait une nouvelle découverte sur la relation entre la qualité du sommeil et la santé du cerveau.

Leur rapport, publié dans la revue Science, révèle que le cerveau a une méthode unique d'élimination des déchets toxiques par ce qui a été surnommé en "glymphatic system".

Ce système atteint son activité maximale durant le sommeil, ce qui permet au cerveau d'effacer les toxines, y compris certaines protéines nuisibles reliées à la maladie d'Alzheimer. De plus, ils ont découvert que les cellules du cerveau rétrécissent d'environ 60 pour cent pendant le sommeil, ce qui permet une élimination plus efficace des déchets.

Selon l'auteur principal Maiken Nedergaard, MD, DMSc, cette étude montre que le cerveau dispose de différents états fonctionnels pendant le sommeil et l'état de veille. En fait, la nature réparatrice du sommeil semble être le résultat du nettoyage des sous-produits de l'activité neuronale qui s'accumulent durant l'activité normale de la personne, soit pendant l'éveil.

Dans l'organisme, le système lymphatique est le système responsable de l'élimination des déchets cellulaires. Cependant, le système lymphatique ne comprend pas le cerveau. La raison de ceci est que le cerveau est un système fermé, protégé par la barrière hémato-encéphalique, qui contrôle ce qui peut passer et ce qui ne le peut pas.

En pompant le liquide céphalorachidien à travers les tissus du cerveau, le système glymphatique du cerveau évacue les déchets, à partir du cerveau et les renvoie dans le système circulatoire du corps. De là, les déchets atteignent finalement le foie, où ils sont finalement éliminés.

Pendant le sommeil, le système glymphatic devient 10 fois plus actif que pendant l'état de veille. Simultanément, la taille des cellules du cerveau sont réduites d'environ 60 pour cent. Cela crée plus d'espace entre les cellules, donnant d'accès au liquide céphalo-rachidien pour éliminer les déchets et toxiques.

On comprend donc mieux combien le sommeil est un facteur de santé qui contribue à la désintoxication du cerveau et à d'autres fonctions métaboliques importantes pour l'organisme.


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