Pour perdre du poids, l'alimentation pleine conscience est une nouvelle façon de consommer sa nourriture particulièrement indiquée. Pleine de bienveillance et d'écoute de soi, elle permettra de réduire les quantités et mauvaises habitudes alimentaires tout en conservant le plaisir.
Je suis Myriam Zlotnik, praticienne de santé en naturopathie, mais aussi en sophrologue ou hypnose.
Je vous en dit plus sur ce nouveau réflexe nutritionnel à adopter.
Modifier son mode de pensée
« Je ne devrais pas en reprendre », « C'est trop gras pour moi », « Je devrais plutôt choisir une salade verte »... Ce torrent de pensées culpabilisantes tourne en boucle dans notre tête, et d'autant plus souvent lorsque l'on a le projet de perdre du poids.
L'alimentation en pleine conscience préconise à l'inverse d'accepter ses pensées, mais de les laisser passer sans jugement, sans se laisser envahir par la culpabilité, la déprime ou même la honte. Le but est de porter son attention sur le moment présent, sans jugement, et d'essayer autant que possible de ne plus être dans le contrôle, mais dans le lâcher-prise. Ainsi, on tolère ses émotions et désirs tout en prenant en compte son appétence et sa faim, c'est en s'écoutant que l'on se régule naturellement.
Connaître les différents types de faims
L'alimentation pleine conscience préconise d'écouter son appétence et sa faim, mais quelle faim ?
En effet, on distingue plusieurs types de faim :
La faim physiologique qui vient directement du message délivré par le corps.
La faim psychologique, que l'on peut également qualifier de sensorielle ou affective, qui apparaît souvent lorsque l'on souhaite calmer des émotions le plus fréquemment négatives comme la peine ou le stress. C'est cette faim qui est souvent à l'origine des envies très sucrées et du grignotage.
La faim des sens provoquée par une odeur, l'esthétique d'une assiette, le souvenir d'un goût.
La faim de l'esprit (provoquée par des raisonnements tels que : « il faut que je mange beaucoup, car la journée va être longue »).
La faim pour un aliment spécifique, qui survient souvent lorsque l'on est malade et que l'on devrait pourtant jeûner.
Pour calmer les envies compulsives provoquées par les « fausses » faims, on passera donc en état de pleine conscience au moment de s'alimenter afin de se passer des excès et des bouchées inutiles qui sont seulement là pour combler un manque.
Grâce à cette pratique, on pourra écouter son corps et son appétit afin de gagner en légèreté.
L'alimentation pleine conscience en pratique
La recommandation de base de l'alimentation pleine conscience est de nourrir son corps et également son esprit.
On commencera par s'interroger pour identifier le type de faim que l'on ressent, les identifier permet déjà d'éviter de les subir et si l'on se jette sur un paquet de biscuits, car on aura passé une mauvaise journée, le faire en sachant que l'on mange pour combler un vide ou l'illusion d'un vide.
En s'observant et en apprenant à connaître sa faim avec bienveillance permettra d'avoir une prise de conscience qui nous guidera vers les bons choix alimentaires.
Une fois à table, on fera appel à tous ses sens pour apprécier le moment. On prendra le temps de savourer chaque bouchée, mâcher lentement, prendre conscience du plaisir que l'on ressent.
C'est en étant attentif à ce que nous ressentons et en prenant le temps que l'on se sentira plus vite rassasié et comblé. C'est une habitude à prendre qu'il faudra pratiquer à chaque fois que l'on mange, et même si le chemin peut sembler long il offre une toute autre vision de l'alimentation pour que l'on puisse se faire plaisir sans se goinfrer, déguster sans se remplir.
Il faudra compter environ 2 mois pour que cette nouvelle façon de manger s'instaure de façon durable dans votre quotidien. On pourra associer l'alimentation pleine conscience à la naturopathie qui fournira un régime alimentaire adapté selon les cas.
Je vous accompagne dans ce processus lors de mes accompagnements corps-santé-esprit.
https://www.odelia-nature.fr
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